domingo, 24 de enero de 2016

Ses premiers romans



Zola commence par des œuvres d'inspiration romantique (Contes à Ninon, 1864 ; la Confession de Claude, 1865 ; le Vœu d'une morte, 1866). Prenant parti pour les impressionnistes dans ses critiques d'art (Mon Salon, 1866 ;Édouard Manet, 1867), il annonce ce qui ne s'appelle pas encore le « naturalisme », avec son roman Thérèse Raquin (1867) – première esquisse de l'arbre généalogique des Rougon-Macquart et de la fascination pour les « modèles » biologiques.
En 1869, la lecture du Traité philosophique et physiologique (1847-1850) du Dr Prosper Lucas (1805-1885) et de l'Introduction à l'étude de la médecine expérimentale (1865) de Claude Bernard détermine son orientation.

Le cycle des Rougon-Macquart

Très tôt, l'exemple de Balzac et de la Comédie humaine porte Zola à imaginer un système, qui repose sur deux idées maîtresses:
– la psychologie de l'homme est influencée par le milieu naturel dans lequel il vit ;
– la méthode expérimentale établie par Claude Bernard dans le domaine de la médecine peut être appliquée en littérature.

Émile Zola, Nana
Zola projette un cycle retraçant la vie d'une famille française sur cinq générations : les Rougon-Macquart – Histoire naturelle et sociale d’une famille sous le second Empire ; les vingt romans en sont écrits et publiés au rythme d’environ un par an de 1871 à 1893. Le succès de l'Assommoir fait de Zola un romancier reconnu et comblé, largement à l'aise financièrement. La suite compte notamment Nana (1880) et la Bête humaine (1890), mais surtout Germinal (1885).

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