sábado, 16 de enero de 2016

Analyse du livre Germinal

Aspect Documentaire
Le roman inclut un bref historique du capitalisme charbonnier à Lille et relate l'envolée des actions minières. Pour décrire de la façon la plus réaliste possible le monde de la mine, Émile Zola vint se documenter dans le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, du 23 février au 2 mars 1884, alors que commençait la grande grève des mineurs d'Anzin. Pendant huit jours, il parcourut les corons d'Anzin et de Bruay. Il descendit dans la fosse Renard de la Compagnie des mines d'Anzin à Denain.

Il interrogea les mineurs, porions et ingénieurs sur leur vie quotidienne et rencontra en particulier Émile Basly, meneur de la grève. Rentré à Paris, il continua de suivre les évènements par la presse, et compila cette documentation dansMes notes sur Anzin.
Il fut aussi en contact avec Michel Rondet mineur syndicaliste dans le bassin Ligérien, Élu secrétaire général du syndicat des mineurs de la Loire en décembre 1881, il milite pour l'amélioration des conditions de travail dans les mines (il est le créateur de la Fraterelle des mineurs).

Explication du Titre

Germinal est un mois du calendrier républicain ; il correspond au début du printemps et à la renaissance de la nature. Zola établit un parallèle avec l'éveil de la conscience ouvrière. Il choisit le mois d'un calendrier révolutionnaire - germinal, et non pas du calendrier chrétien - mars ou avril.

La dernière phrase du roman évoque la germination, dans l'esprit des ouvriers, du refus de leurs conditions de vie misérables. Zola fusionne les mineurs avec les végétaux, qui sortent de terre et bourgeonnent. La révolte ouvrière se fait ainsi métaphore de la germination printanière.


Style
L'explicit et l'incipit du roman d'Émile Zola Germinal constituent une épanadiplose : le même personnage marche seul sur la même route. Dans la première page, il arrive accablé dans la nuit froide au pays minier : « Une seule idée occupait sa tête vide d’ouvrier sans travail et sans gîte, l’espoir que le froid serait moins vif après le lever du jour. » et dans la dernière il quitte Montsou, mais sous le soleil et dans l'espérance « pénétré de cet espoir, Étienne ralentit sa marche, les yeux perdus à droite et à gauche, dans cette gaieté de la nouvelle saison. »

No hay comentarios:

Publicar un comentario