Émile Édouard Charles Antoine Zola
naît le 2 avril 1840 à Paris, au 10, rue Saint-Joseph, il était le chef de file du naturalisme. Émile Zola s’efforça d’appliquer la rigueur scientifique à l’écriture du roman. Ancré dans la France du second Empire, régime qu'il détestait, son cycle romanesque des Rougon-Macquart brosse une fresque phychologique et sociale inégalée dans la littérature francaise. Il fut aussi un ardent combattant pour la justice et la vérité, lors de l'affaire Dreyfus, qui déchira la France de la IIIe République. À Aix, se lie avec Paul Cézanne. Revient à Paris avec sa mère. Échec au baccalauréat (1859) et abandon des études. Entre en 1862 chez Hachette ; y passe d'un emploi subalterne à la direction du service publicité.
Publie les Contes à Ninon (1864), puis son premier roman, La Confession de Claude (1865). À partir de 1866, collaboration à plusieurs journaux, critique littéraire et artistique : admiration du réalisme d'Édouard Manet (Mes Haines, 1866).
Après Thérèse Raquin (1867) et Madeleine Férat (1868), conçoit la série des Rougon-Macquart dès 1868 mais n'en lance la publication qu'après la chute de Napoléon III : le cycle des Rougon-Macquart devient l’histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire. Mariage avec Alexandrine Meley (1870). Parution de la Fortune des Rougon (1871) ; le Ventre de Paris (1873). Attentif à la vie quotidienne et à la détresse jusque dans les classes inférieures de la société, l’auteur est accusé de se complaire dans l’ordure.
Scandale et triomphe de l'Assommoir (1877), qui installe Zola dans la position de maître du naturalisme – et dans l’aisance matérielle. Achète une maison à Médan (1878) et y reçoit ses disciples. Intense activité critique pour promouvoir l’esthétique naturaliste (le Roman expérimental, 1880). Suite des Rougon-Macquart : Nana (1880), Pot-Bouille (1882), Au bonheur des dames (1883) et consécration avec Germinal(1885)… Achèvement de la série des Rougon-Macquart (1893), avec une certaine lassitude. Liaison avec Jeanne Rozerot, une lingère au service de sa femme ; elle lui donne deux enfants : Denise (1889) et Jacques (1891).
Retour au journalisme politique et engagement décisif dans l'affaire Dreyfus. Zola publie à la une de l'Aurore une lettre ouverte au président de la République. Condamné pour diffamation, il s'exile à Londres pour se soustraire à la prison. Il écrit encore La Vérité en Marce (1901) en faveur de la réhabilitation du capitaine Dreyfus.
Publie les Contes à Ninon (1864), puis son premier roman, La Confession de Claude (1865). À partir de 1866, collaboration à plusieurs journaux, critique littéraire et artistique : admiration du réalisme d'Édouard Manet (Mes Haines, 1866).
Après Thérèse Raquin (1867) et Madeleine Férat (1868), conçoit la série des Rougon-Macquart dès 1868 mais n'en lance la publication qu'après la chute de Napoléon III : le cycle des Rougon-Macquart devient l’histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire. Mariage avec Alexandrine Meley (1870). Parution de la Fortune des Rougon (1871) ; le Ventre de Paris (1873). Attentif à la vie quotidienne et à la détresse jusque dans les classes inférieures de la société, l’auteur est accusé de se complaire dans l’ordure.
Scandale et triomphe de l'Assommoir (1877), qui installe Zola dans la position de maître du naturalisme – et dans l’aisance matérielle. Achète une maison à Médan (1878) et y reçoit ses disciples. Intense activité critique pour promouvoir l’esthétique naturaliste (le Roman expérimental, 1880). Suite des Rougon-Macquart : Nana (1880), Pot-Bouille (1882), Au bonheur des dames (1883) et consécration avec Germinal(1885)… Achèvement de la série des Rougon-Macquart (1893), avec une certaine lassitude. Liaison avec Jeanne Rozerot, une lingère au service de sa femme ; elle lui donne deux enfants : Denise (1889) et Jacques (1891).
Retour au journalisme politique et engagement décisif dans l'affaire Dreyfus. Zola publie à la une de l'Aurore une lettre ouverte au président de la République. Condamné pour diffamation, il s'exile à Londres pour se soustraire à la prison. Il écrit encore La Vérité en Marce (1901) en faveur de la réhabilitation du capitaine Dreyfus.